13 janvier 2011
Regard
Nuit trouble et temps troublés créateurs de mirages,
Le Passé apparu dans les traits d’un visage…
J’ai rêvé plus souvent de ses yeux que des tiens
Et pourtant cette nuit, ce rêve s’est éteint.
C’est de dos, mon Passé, que je t’ai aperçu,
Nous nous suivions le long d’une voie exigüe,
Et tu t’es retourné. Poussière d’un instant.
Tu n’étais pas derrière, Passé… Mais devant…
Et tu t’es empressé de faire disparaître
Sous tes longs cheveux bruns ton visage de traître.
Tu t’es évanoui dans les vapeurs nocturnes…
J’ai brûlé ton image mais conservé l’urne.
© Elisabeth Fillion 2010 - 2011. All rights reserved.
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